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Eco-rénover votre copropriété

Dernière mise à jour : 10 sept. 2020


Le réchauffement de la planète et les impératifs de développement durable ont rendu nécessaire la rénovation énergétique des logements existants. Il s’agit d’un vaste chantier de rénovation, car l’essentiel du parc immobilier a été construit à une époque où les ressources naturelles semblaient inépuisables et où l’on ne se souciait pas de l’impact de l’habitat sur l’environnement. 

Maison point d'interrogation

Pourquoi engager une rénovation énergétique en copropriété ?


La rénovation énergétique, des intérêts multiples

Le but initial de la rénovation énergétique est de réduire au maximum les dépenses en énergie d’un immeuble et son impact sur l’environnement. Mais, ce n’est pas le seul intérêt. Dans les années à venir, les dépenses en énergie vont aller en s’accroissant. Rénover représente non seulement un confort accru pour les copropriétaires, mais aussi un allégement de leurs charges collectives et individuelles, ce qui permet de protéger les plus précaires. Enfin, les performances énergétiques constitueront un critère de plus en plus important au moment d’acheter ou de louer un logement ; en adaptant un bien immobilier aux contraintes de développement durable, on contribue aussi à sa revalorisation.  


Eviter de rénover au coup par coup 

Il est toujours tentant de rénover au coup par coup en pensant réduire le montant de la facture. Ce n’est jamais un très bon calcul, car d’autres travaux seront de toute façon nécessaires. Ils devront parfois être réalisés dans l’urgence, ce qui ne permet pas de réunir les conditions les plus favorables à leur réalisation. Changer les fenêtres d’un appartement n’aura que peu d’impact sur ses performances énergétiques si le toit de l’immeuble n’est pas bien isolé ou si le système de chauffage est peu performant. 


Mener un chantier cohérent 

Au contraire, en pensant global, la rénovation atteindra mieux ses objectifs initiaux. En travaillant à partir d’un bilan énergétique, révélant les causes de déperdition caloriques de l’immeuble, on pourra mener un chantier cohérent. En anticipant et regroupant les travaux, il est aussi possible de faire des économies d’échelle, d’obtenir un meilleur rapport qualité/prix en prenant le temps de mettre les professionnels du bâtiment en concurrence, et aussi, d’optimiser le plan de financement des travaux, notamment en bénéficiant de subventions. 


La rénovation en copropriété : quels bénéfices ?

Beaucoup de propriétaires de logements individuels ont compris l’intérêt de la rénovation énergétique, mais elle est plus difficile à mettre en œuvre dans les copropriétés, car elle nécessite de mobiliser une majorité de copropriétaires. Les travaux engagés étant la plupart du temps assez coûteux, ceux-ci ne voient pas toujours très clairement les bénéfices à en attendre. Elle constitue pourtant une solution plus avantageuse que la rénovation individuelle, aussi bien d’un point vue économique, qu’en termes de performances. 



Comment mener à bien un projet de rénovation énergétique en copropriété ?


Evaluation des coûts et réalisation des travaux

Quelques copropriétaires motivés vont accompagner le projet de rénovation tout au long de sa réalisation. Il démarre par une étude énergétique mettant en évidence les points faibles du bâtiment et l’origine des pertes caloriques. Le diagnostic technique du bâtiment permet de définir la nature des travaux à engager : réfection de la toiture, isolation des combles, ravalement, isolation intérieure et extérieure, remplacement des menuiseries, de la VMC et du chauffage, installation de panneaux photovoltaïques, etc. 


Le conseil syndical, ou une société spécialisée en la matière, établit ensuite un cahier des charges destiné à un bureau d’études, sélectionne au moins deux prestataires différents et leur demande des devis. Après avoir évalué les aspects techniques et financiers des différentes solutions proposées, le choix du prestataire est soumis à un vote en Assemblée Générale. Les travaux peuvent alors commencer. 


Le financement des travaux de rénovation énergétique

L’enveloppe nécessaire à la réalisation des travaux est constituée à partir de différentes sources : fonds propres des copropriétaires, prêts individuels, KlimaPrêt et subventions publiques. Le KlimaPrêt, ou prêt climatique, est une aide de l’État destinée au financement de la rénovation énergétique durable. Elle consiste en une prise en charge partielle ou totale des intérêts d’emprunt liés au financement d’un projet de rénovation énergétique. L’objectif est à la fois écologique et social : adapter le parc immobilier aux impératifs de durabilité en limitant la consommation d’énergie et aider les foyers les plus modestes, fragilisés par la hausse des coûts de l’énergie, à réduire leur facture énergétique. Un conseiller en énergie accompagne le projet tout au long de sa réalisation. 


KlimaPrêt, un prêt à taux réduit ou à taux zéro 

Le KlimaPrêt à taux réduit est accordé aux entreprises et particuliers qui souhaitent engager une rénovation énergétique. Il est ouvert à tous, sans conditions de ressources, pour un montant maximum de 100 000 € sur 15 ans. L’État prend 1,5 % du taux d’intérêt en charge, dans la limite de 10 000 €. Le KlimaPrêt à taux zéro est accordé aux particuliers, sous conditions de ressources, pour un montant maximum de 50 000 € sur 15 ans. 


S’ajoute à cela, le versement d’une prime unique représentant 10 % du capital prêté, plafonnée à 5 000 €. Le bien concerné doit être le logement principal et unique du propriétaire et doit être occupé pendant au moins 10 ans. 


PRIMe House : soutenir la rénovation énergétique durable

PRIMe House est un dispositif d’aides pour favoriser la rénovation énergétique durable. Les travaux engagés doivent concerner l’enveloppe du bâtiment ou la VMC. Le bâtiment doit être âgé de plus de 10 ans et les éléments de construction doivent respecter des exigences énergétiques et écologiques minimales. Le projet est suivi par un conseiller agréé. L’aide accordée est déterminée en fonction des matériaux utilisés ou du type de logement et de sa surface et ne peut dépasser 50 % des dépenses engagée, avec une limite de 30 000 € pour les travaux liés à la VMC. Un bonus de 20 % à 60 % est accordé quand les travaux permettent d’améliorer la classe d’isolation thermique du bâtiment.



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